Deux Nazairiens sont allés en territoires palestiniens et apporteront leur témoignage lors d’une soirée débat. | OUEST-FRANCE
Thierry HAMEAU. Publié le 16/10/2018
à 16h32
Une nouvelle soirée est organisée mercredi avec le témoignage de Nazairiens s’étant rendus sur place.
Le Comité nazairien Solidarité Palestine organise une soirée mercredi 17 octobre, à Saint-Nazaire. Ghislaine Dupas, qui en est membre, explique que des Nazairiens, qui se sont rendus sur place témoigneront. Entretien.
Le conflit israélo-palestinien semble intéresser moins de monde, est-ce votre avis ?
Je ne crois pas. La guerre de Syrie occulte un peu la Palestine, mais le peuple reste déterminé. La
semaine dernière, France 2 a maintenu une émission sur Gaza et la répression israélienne, malgré des demandes d’annulation de la part de l’ambassadrice d’Israël et du Crif. Cela aurait été impossible il y a vingt ans. Ce week-end également, le prix Bayeux des reporters de guerre a encore mis en avant ce conflit, avec l’image très forte d’un homme estropié qui résiste avec rage.
Comment arrivez-vous à entretenir une telle mobilisation dans le groupe nazairien ?
Nous sommes un petit noyau déterminé de 4 ou 5 personnes avec deux fils rouges. Tous les vendredis, on se retrouve à une bonne dizaine devant les bassins de la mairie depuis mars 2018. On est même plus nombreux quand ça va mal à Gaza.
Je fais aussi une revue de presse que j’adresse chaque jeudi soir aux quelque 200 adhérents ou sympathisants. On est accablé, bien sûr, mais quand on voit la vitalité des Palestiniens, on veut les soutenir, car ils sont aussi très attachants.
Quel est le programme de la soirée de mercredi ?
Les Palestiniens demandent toujours aux gens qui reviennent de mission de témoigner. Geneviève Coiffard et Augustin Grosdoy y sont allés en mars dernier. Avec Pierre Leparoux, ils présenteront des photos et apporteront surtout leur ressenti sur ce qui se passe là-bas.
J’ajoute que le 6 novembre (20 h), le lycée expérimental accueillera les parents de Razan, une infirmière palestinienne de 21 ans, tuée par Tsahal, le 1er juin 2018, lors de la Grande marche du retour, à Gaza. Le documentaire sera aussi projeté sur cette journée.
Mercredi 17 octobre, Retour de Palestine, réunion publique 20 h, Agora, salle 7.
