6eme Edition de la Semaine en 2023
Le bilan très positif de la 6ème édition du film palestinien
11 films projetés, 32 séances - dont une scolaire – impliquant 18 communes et 20 cinémas du département, 1850 entrées : tel est le bilan très positif de la 6ème édition du film palestinien qui s’étale maintenant sur plus de 10 jours. En clôture , cette année, un très beau concert de Ramzi Aburedwan, musicien palestinien qui a grandi dans un camp de réfugiés près de Ramallah. Les débats qui ont suivi les projections, la table de presse, ont permis d’apporter un éclairage sur la création mais aussi sur la réalité passée et présente du peuple palestinien . A noter une très bonne couverture de l’évènement par la presse locale .
Heric - La séance de clôture
Très belle soirée de clôture de la semaine du cinéma palestinien à Héric. Une salle comble de 125 places . Projection du film « Borderline » suivie d’un échange avec Ramzi Aburedwan. Pause d’une demie heure avec boisson offerte par AFPS et concert de Buzuki par Ramzi accompagné aux percussions orientales par Anne Laure.
Le spectacle s’est poursuivi par nombreuses discussions dans le hall du cinéma. Merci aux acteurs de cette semaine et pour cette clôture qui est une vraie réussite.
La séance de clôture : clap de fin en musique !
Au Concorde à Nantes, soirée réussie pour ce film d'ouverture de la semaine du film palestinien
Le film a plu par sa richesse et sa simplicité, les salles de Nozay et le Lutetia de Saint Herblain pourront avoir avec ce "Between Heaven and Earth", un plaisir de cinéma et un riche débat généré par ce film aux multiples facettes. L'intervention de Sandrine a contribué à donner certaines clés cachés du film et plus généralement a replacé l'histoire de de couple dans l'Histoire de la Palestine avec la création de l'Etat d'Israël. Un public nombreux (127entrées) et très satisfait de ce ciné-débat
A l'Atlantic - La Turballe - Le Connétable à Clisson - Le Cinematographe à Nantes
La TURBALLE : Hier soir 27 entrées payantes. Un film très intéressant par ce qu'il dit de la production cinématographique palestinienne actuelle. Bons échanges sur la réalisatrice et ensuite sur le situation des Palestiniens d'Israël et la segmentation de la société israélienne. Évidemment les évènements en cours. Pour finir des questions plus larges sur le sionisme, sa nature, les aspirations légitimes de tous les Palestiniens et déconstruire les données religieuses qui expliqueraient l'histoire actuelle : une réflexion qui vient très vite...
« Fièvre méditerranéenne » au Connétable à Clisson.
74 spectateurs comme l’année dernière, un débat un peu écourté, 13 ouvrages traitant de la Palestine vendus et de longs échanges à la sortie dans le hall.
" MAFAK " : 45 spectateurs au Cinematographe ce jeudi . Après le film, Jean-Claude LEFORT, président d’honneur de l’AFPS a documenté le système de répression israélien.
Au "Toiles de Retz" à Pornic
43 entrées à cette soirée plus que Avatar et Babylon... Un film subtil et qui laisse la porte ouverte à bien des interprétations. Certaines sont évidentes, d'autres moins. La question qui n'est jamais solutionnée car alors c'est un abîme : Jahal est-il israélien-juif ? Trop d'indices et le suicide final alors prendrait alors toute sa signification. Un très bon choix de film de la production palestinienne qui a pu désarçonner des spectateurs. D'où l'importance du débat qui a suivi.
Alors le débat s'ouvre essentiellement sur deux sujets :
- les Palestiniens d'Israël entre stigmatisation et apartheid et cassure - irrémédiable ?- de la société israélienne. Les Bédouins du sud n'ont pas été oubliés.
- l'unité du peuple palestinien qui se forge ou s'exprime tant en Cisjordanie, Gaza, Jerusalem-Est et Israël : cf les manifestations du printemps 2021après ce qui fut considéré comme des pogroms dans des quartiers de villes dites "mixtes"
A Rezé avec les Amis d'Abu-Dis Solidarité Palestine
104 entrées avec un échange très riche en présence de Jean Claude Lefort sur les conditions de détention des prisonniers et le soutien que nous pouvons leur apporter. Amnesty International a fait un appel à signer la pétition contre l'apartheid en Israël. Le public était satisfait et a continué les échanges autour d'un verre. Belle soirée de cinéma ! La députée de la circonscription , Julie Laernoes, a fait une déclaration de soutien au peuple palestinien,et condamne les pressions pour empêcher Salah Hamouri de s'exprimer à Lyon . Très applaudie.
Nort-sur-Erdre et Pornic
Projection du film « La fièvre méditéranéenne» à Nort sur Erdre
Une trentaine de personnes étaient présente pour la projection du film « La fièvre méditéranéenne » au cinéma le Paradiso à Nort sur Erdre. Le film est une fiction sous la forme d'une comédie noire où l'humour se mêle intelligemment à la tendresse avec en toile de fond la vie sociale de Palestiniens d’Israël à Haïfa "
La quasi-totalité des spectateurs est restée après la projection. Peu de questions, l’occasion néanmoins de préciser la situation des palestiniens en Israël et rebond sur les événements de Jenine et la situation de Salah Hamouri.
Deux films au St-Joseph de Pornic : 58 personnes qui toutes restent à l'échange après la projection. Une fiction ubuesque d'abord : "The presents" ou comment vouloir acheter un cadeau d'anniversaire conduit un père et sa fille à des situations si banales en Cisjordanie. Puis "Jenin-Jenin" qui restitue l'attaque de 2002 sur le camp de Jenine et comment les Palestiniens en décritent la violence et les rend encore plus déterminants à défendre leurs droits.
Des échanges : sur la situation actuelle dans le Camp et les actions de la "Maison chaleureuse", sur le rôle des Occidentaux dans la perpétuation de l'affrontement entre Israël et les Palestiniens, sur ceux qui prétendent que ce serait un conflit religieux, sur ce qu'est le Hamas et sa perception par des Palestiniens y compris chrétiens...
Une très belle soirée appréciée - vente de la brochure de "retour de mission" : ( près de la moitié des spectateurs l'ont achetée)
Nantes au Cinématographe - Campbon
85 personnes au Cinématographe ce dimanche pour une soirée en 2 actes inédits
- un court métrage montrant sous les yeux d’une enfant l’humiliation quotidienne des Palestiniens aux Check points
- un très beau documentaire sur le patrimoine culturel des Palestiniens et de beaux portraits de femmes qui évoquent l’Exil et la Mémoire au travers de belles pièces de broderie et de mobilier.
Beaux éclairages sur l’Histoire et la situation actuelle en Palestine par Sandrine Mansour, passionnante comme d’habitude, lors des échanges d’après projection.
Des livres "Brodeurs d'espoir" sur les broderies bretonnes/palestiniennes ont été vendus et des adresses ont été laissées : jeunes en formation de cinéma, et des personnes qui sont venues simplement grâce à leur intérêt pour le cinéma.
Film: "200 mètres" à Campbon - Bon accueil du film
Débat débouchant rapidement sur la circulation des Palestiniens et leur cloisonnement avec des statuts différents.
Bien sûr également des questions sur l'actualité et sur "les solutions "...
Jean-François et Claudie, revenant de Palestine avec la mission d'Octobre, et en tant que voisins puisqu'ils habitent Blain, ont co-animé le débat avec moi, ce qui rendait les échanges très vivants. Ils ont vendu 8 brochures du carnet de route qu'ils viennent d'imprimer. Plusieurs journaux distribués pour, entre autre, signer la pétition.
Public légèrement moins nombreux que l'année dernière (35 au lieu de 40 de mémoire).
Un peu les mêmes têtes qui ne rajeunissent pas ... mais qui restent présentes !
Nantes Le Concorde - "Tel-Aviv on fire" / La Chapelle Basse-Mer /Vallet
Plus de 90 personnes et le public heureux après la vision, débat court (un peu sur le film) mais la question qui est revenue : quel soutien à Salah Hamouri alors qu'il est sur liste noire à Lyon.
Échanges chaleureux avec les 2 militant.es d'Amnesty présentant la pétition contre l'apartheid. Belle tenue de la table de presse (diffusion de l'action ICE et vente) et à Catalina pour l'aide de 3 personnes à l'inscription en ligne à la soirée de clôture comme l'avait recommandé Jean Pierre. Et 2 jeunes intéressées parce que peu informées sur la Palestine ayant repéré notre semaine sur "Nantes Passion".
Les bénévoles de la salle étaient plutôt contents de la présence de 35 personnes. malentendu : le débat n’était pas annoncé mais à eu lieu devant environ 20 personnes
Avec explications sur l’actualité récente , le danger extrême de ce gouvernement…et l’impunité de la politique israélienne montrant le double standard par rapport à l’occupation d’une petite partie de l’Ukraine. Info sur ICE ,carrefour ..
Lundi 30 Janvier, 78 spectateurs à Vallet pour « One more jump » soit le double de l’année dernière. La quasi-totalité est restée pour le débat sur Gaza avec de nombreuses interventions.
Bonne vente d’ouvrages, de livrets « retour de Palestine » et de poupées de Jénine.
"Tel aviv in fire" au Gén’éric à Héric
44 spectateurs/trices. Débat fourni pendant plus de 3/4 d’heure, animé en trio avec le directeur du cinéma, Bernard et Pierre.
D’abord sur le film où la similitude de culture et d’intérêts entre Palestiniens et Israéliens est notée. Mais en même temps le déséquilibre, l’inégalité et la violence entre occupant et occupé sont flagrants et caractérisés par des symboles comme la carte verte d’identité, sésame indispensable pour franchir le check point et à la merci du soldat.De nombreux indices renvoient à l’histoire : Deir Yassine, Oslo et, plus subtile, la photo de Theodor Hertzl accrochée au mur du studio qui se trouve déstabilisée au passage de Salam. Des contradictions à surmonter : partir ou rester, « y a-t-il un espace entre les bombes et la soumission ? »
Dans un deuxième temps, c’est l’actualité qui est abordée, 4 spectateur/trices faisaient partie de la mission d’octobre et beaucoup avaient suivi le débat de dimanche sur la TV5. Enfin le débat a glissé sur « comment la montée de la violence de l’extrême droite, là-bas, nous menace ici » et « que faire ? ».
Il est fait remarquer que l’an dernier, à la même époque, nous avions pointé le risque de l’extrême droite et voilà que nous y sommes.
A la fin, malgré l’heure tardive, quelques bouteilles d’huile vendues, des tracts, quelques pétitions Stop colonies et 17 brochures "retour de missions" vendues.
A Saint-Brévin : "200 mètres"
Pour une première au Cinéjade, 47 personnes découvrent les réalités de la vie en Palestine. Certaines en tombent des nues, tant les frontières sont multiples pour les Palestiniens. Ou témoignent de leur colère face à la complaisance de nos pays ! Il est fait référence à l'émission de TV5 Monde de C'Politique de dimanche. Frontières visibles et frontières personnelles ! De même sur l'apartheid israélien. L'intervention d'un ancien diplomate en poste à Jérusalem-Est conforte les commentaires. Bien des détails apportés par le film ne sont pas analysés, et pour finir la soirée, cette expression, appuyée par les 4 cartes projetées sur l'ecran : " la tragédie du peuple palestinien, un peuple en danger aujourd'hui" Toutes les brochures de la "mission " ont été vendues plus des bouteilles d'huile et de nombreuses petitions ICE.
Un bon début à St-Brevin.
"Between Heaven and earth" à Nozay et "Fièvre méditerrannéenne" à Heric
59 personnes toutes sont restées pour le débat. Une première information avait été donnée avant la projection sur le contexte permettant de comprendre certaines scènes.
Dans l’ensemble, le film, très riche de contenu et de qualité cinématographique a été très apprécié malgré certaines remarques concernant la difficulté à percevoir toutes les informations historiques et les sous titres qui défilent rapidement. Le débat a permis de répondre à des questions concernant l’annexion du Golan syrien, la loi des absents, la diversité des Palestiniens et le refus de se laisser enfermer dans une religion…
Rencontre d’une jeune personne de Nozay qui est allée seule avec sa sœur, par hasard dans le camp de Deisheh où elle a résidé quelques jours.
37 personnes un seul couple est parti avant le débat.
David avait présenté le film, sans divulgacher le scénario, comme un film politique. Cela a permis de débattre sur les deux aspects complémentaires : le mal-être des personnages, la description d’une société et le contexte politique qui sous-tend l’histoire.
On a souligné particulièrement les plans longs sur les maisons abandonnées mises en parallèle avec la plage, la mer…Une information sur les Palestiniens vivant en Israël. Particulièrement à Haifa .
Ceux qui sont restés et ont été peut-être déplacés, ceux qui ont fui, notamment à Jénine. Quelqu’un a rappelé qu’il connaissait une femme de Jénine originaire de Haifa. Discussion aussi sur les rôles hommes/femmes dans la société palestinienne.
Et comment Walid et Jalal souffrent du même mal -être comme Palestiniens dans une société hostile tout en réagissant différemment, Jalil, bravache et vivant de débrouille avant de se suicider et Walid intériorisant son mal-être dans la déprime.
Chateaubriant : "200 mêtres" - Blain : "One More Jump"
135 entrées, salle pleine avec quelques personnes sur les ‘’strapontins’’. Bon relais de l'informatioin par tous. Egalement la presse locale (Ouest france, l’Eclaireur, la Mée pour son dernier numéro). Une communication réussie ! Nous avons eu de nouveaux spectateurs et des visages inconnus. Lors du débat, le film choisi 200 mètres a été bien percu. Des interventions ont confirmé le ressenti de la violence psychologique que subissent les Palestiniens. Un intervenant a rappelé la position d’Amnesty sur le conflit et l’apartheid qui en découle. Un rapide historique de l’arrivée des juifs en Palestine nous a rapidement conduit à la situation actuelle et les prises de paroles ont rappelé que la situation n’évolue pas favorablement. L’incapacité de trouver une solution politique à deux Etats, confirmé par un ancien député présent dans la salle confirme qu’il nous faut trouver de nouvelles formes d’action avec un discours incluant l’apartheid .
"One more Jump" : 79 spectateurs pour un film très apprécié. Débat qui s'ensuit très intéressant, enrichi de la présence de témoins fraîchement revenus de Palestine. Des questions très variées : sur la situation à Gaza, le niveau de vie en Palestine, la place des femmes dans la société palestinienne (pas de femmes dans le film), le ressenti des personnes qui en reviennent, le rôle de l'association... S'en est suivi un petit rassemblement autour d'une table de documentation, de signatures de l'ICE, de ventes de bière, d'huile d'olives et de dattes.
Au Lutétia de St-Herblain : deux soirées
- Fièvre Méditerranéenne : 60 entrées Un élément de compréhension du film a été apporté avant la projection. Film apprécié par sa qualité cinématographique, son intrigue, et a été perçu comme un film politique.Seulement un peu plus d’un tiers des spectateurs sont restés au débat.
- Soirée à partir de 19 heures avec la projection de deux films et la proposition d’une assiette palestinienne entre les deux films. Dans le cadre de la semaine du film palestinien organisée par l’AFPS 44 en partenariat avec le LUTETIA, « Le Carré International de Saint Herblain » (anciennement Office Municipal des Relations Internationales et Jumelages), a proposé à trois autres associations de Saint Herblain, en lien avec la Palestine de s’associer à cette soirée (Par-delà les frontières 44/ Avenir Jeunes Bethléem/Pays de la Loire Gaza Jérusalem.
A 19h : Borderline : 81 entrées Ce film a été très apprécié par les spectateurs : la musique, un remède à l’enfermement.
A 20h30 : Between Heaven and Earth : 89 entrées Un élément de compréhension a été apporté avant la projection Film apprécié, complexe, parfois difficile à cerner les références à l’histoire et au quotidien des Palestiniens. Sous titrage trop rapide. Plus de 50 personnes sont restées au débat
Date de dernière mise à jour : 07/02/2023