La presse en parle

La huitième édition de la semaine du film palestinien a démarré ce mercredi au Concorde à Nantes et se poursuit dans tout le département. Ce vendredi à Saint-Brevin à Cinéjade est projeté le film No other Land, un documentaire palestino-norvégien réalisé en 2024 par Basel Adra, Hamdan Ballal, Yuval Abraham et Rachel Szor.

22 salles de cinéma dans le département participent à cette semaine de projections

22 salles de cinéma dans le département participent à cette semaine de projections de films palestiniens, dont deux dans le Pays de Retz à Pornic et Saint-Brevin : Chaque salle choisit les films qu’elle va projeter parmi une liste de films sélectionnés par le groupe départemental de l’association France Palestine Solidarité », explique Bernard Albert , membre du groupe. « Chaque projection est accompagnée d’un débat avec un invité. Nous aurons notamment des réalisateurs et réalisatrices, des grands témoins ou des experts du sujet évoqué par le film.

Les deux cinémas de Pornic le Saint-Joseph et les Toiles de Retz participent également en diffusant lundi 3 février à 20 h 30 le film Mémoire de Palestine en présence du réalisateur Serge Le Péron. Dans ce documentaire, Serge le Péron suit Leïla Shahid, qui n’a cessé de porter la voix de la Palestine et remonte le temps pour faire partager les souvenirs que sa mère, Sirine Husseini Shahid, lui a transmis. En s’appuyant sur de très riches archives, l’histoire de cette grande famille de notables engagée dans le mouvement national palestinien se mêle à celle de tout un peuple depuis près d’un siècle.

Documentaires et fictions donnent à voir le quotidien des Palestiniens

Le cinéma Saint-Joseph a choisi de diffuser la Terre parle arabe, un film documentaire palestinien de 61 minutes réalisé par Maryse Gargour en 2007, mardi 4 février à 20 h 30. L’historienne de la Palestine Sandrine Mansour sera présente et interviendra à l’issue de la projection.

Dernier film projeté dans le Pays de Retz, The Teacher, à voir au cinéma Saint-Joseph, samedi 8 février à 17 h. Un instituteur palestinien s’efforce de concilier son engagement risqué dans la résistance politique avec la possibilité d’une nouvelle relation avec Lisa, une bénévole, et le soutien affectif qu’il apporte à l’un de ses élèves, Adam.

À travers les fictions ou les documentaires proposés, nous entrons dans les douleurs du peuple palestinien, ses espoirs, sa mémoire de 70 ans d’occupation israélienne, sans oublier son humour et son sens de l’autodérision… souligne Bernard Albert. Nous souhaitons donner à voir les réalités palestiniennes par les sujets des films et donner à comprendre l’histoire.

Ouest France 31 jv interview Serge Le Peron (304.8 Ko)

..... La réalisatrice y met en relief le concept de « transfert » des Palestiniens. À la fin du XIXe siècle, le sionisme, un mouvement politique minoritaire, apparaît sur la scène internationale. Il reprend à son compte l’idée de créer un état juif quelque part dans le monde, de préférence en Palestine. Or, à cette époque et depuis des millénaires, la Palestine est habitée par les Palestiniens ; cette terre parle arabe. Les sionistes vont organiser le transfert des Palestiniens hors de leur terre, souvent par la force.

Aujourd’hui, à 20 h 30, La terre parle arabe, au cinéma Saint-Joseph, rue Notre-Dame. Durée : 1 h. Tarifs habituels, réservation possible sur www.cinestjoseph44.fr.

Iyad alasstal Reze 1 (291.5 Ko)
Ouest-France du 4 février