A Nantes et à Blain le 1er mars
Samedi petit rassemblement à Nantes du fait des 2 autre initiatives de la journée avec l'AFPS , à Blain et à La Grigonnais
Une quarantaine de personnes à l'appel de la Plateforme 44 sur une nouvelle formule. Nous nous sommes dispersés autour de la place Royale pour aller au contact de la population, diffuser le tract, récolter quelques contacts.... Visibilité avec drapeaux.
Approche par le dos du tract avec nos 9 mots d'ordre, demandes, et action possible sur QR code en espérant qu'un certain nombre de personnes liront plus tard le recto analysant la situation, la demande de protection urgente pour le peuple palestinien, les sanctions...Pas toujours évident, des vécus assez variés des militantes et militants.
Pas mal de personnes indifférentes, passant très vite, des refus polis mais aussi des discussions qui nous obligent à affuter nos arguments, souvent en peu de temps. Des soutiens, peu d'oppositions frontales ou agressives. Un bon exercice formateur et à reproduire
A Blain : partis à 100 arrivés à 150
Comme chaque 1° Samedi du mois, entre 130 et 150 personnes ( Partis à moins de 100, on termine à presque 150) se sont retrouvées sur le Rond Point de la Paix à Blain pour dénoncer les atteintes à le liberté d’expression notamment quand il s'agit de la Palestine ( 4 militants avaient été verbalisées pour distribution de tracts lors du Rassemblement du 1° Février.
Après les prises de parole de soutien de G. Crahès et M-A Lefeuvre, maires de La Grigonnais et de Saffré, les organisateurs rappelaient les revendications pour la Palestine , à savoir,
- - Libération de tous les otages et tous les prisonniers politiques
- - Cessez le Feu durable à Gaza
- - Stop à la colonisation
- - dénonciation des attaques israéliennes sur les camps de réfugiés en Cisjordanie ( 40 000 réfugiés expulsés des camps en Février 2025)
- - Retrait d'Israël des territoires illégalement occupés
- - Respect par Israël du Droit International
- - Soutien à l'UNRWA
- - Reconnaissance par la France de l'Etat de Palestine-
- - Suspension de l'accord d'association UE/Israël
Avant la dislocation, la lecture d’une chronique de P. Tartakosky, président d’hionneur de la LDH. Rappelait les dangers qui menacent en France la liberté d’expression.
Lecture d’un extrait d’une déclaration de Pierre Tartakosky , président d’honneur de la ligue des droits de l’homme et vice-président de la commission consultative des droits de l’homme, parue dans les pages idées du journal Le Monde du mercredi 19 Février dernier.
Extrait : « L’état des libertés dans notre pays devrait largement inquiéter. Notre pays connait, comme d’autre en Europe, un phénomène rapide et brutal identifié comme un rétrécissement de l’espace civique. Cet enfer aux allures affables se présente sous « les meilleures intentions » : combattre le terrorisme islamique, faire front contre l’antisémitisme, défendre les valeurs de la république etc… objectifs « à priori honorables », d’autant plus difficiles à critiquer qu’on nous les présente comme « une guerre culturelle » à mener contre autant de « submersions ».
Le problème est que, cette guerre menée par l’exécutif et quelques médias, vise en réalité les droits et les libertés. Ici on supprime les subventions aux associations; là, on interdit de fait des réunions publiques, organisées en soutien à la Palestine. Ici on fait le procès d’un mot, génocide, décrété sacrilège ; là on réhabilite l’expression grand remplacement. Là encore, le gouvernement entretient une campagne de suspicion contre les avocats et entend limiter les droits de la défense. Le ministre de la justice, Gérald Darmanin, enfin nous vante la liquidation du droit du sol, certes en plaidant l’exception territoriale, mais nous savons que le destin des exceptions est de finir en règle.
Tout cela rétrécit l’espace civique, étouffe le débat public, pèse sur les individus comme sur les associations. D’autant plus que celles et ceux qui s’en émeuvent, au premier rang desquels les militants associatifs, ont bien le sentiment d’être submergés par l’étrange silence qui les entoure.
Comment rompre avec cette accoutumance au pire ? La question devrait hanter toutes les formations politiques qui cherchent à dénouer les crises de la société française. Car les défis présents- écologiques, sociaux et sociétaux – ont besoin non de mise au pas mais de débat. Non de mise à l’index mais de justice ; non de défiance et de division mais d’égalité cela s’appelle la liberté.
Aujourd’hui à force de rétrécissement, l’espace civique risque bien de se retrouver lui aussi submergé et pour longtemps ! »


Date de dernière mise à jour : 03/03/2025